Deuil

Une fois la tragédie consommée, il fallait informer les familles des soldats morts au front.

« Un télégramme officiel était acheminé en mairie par les gendarmes à cheval »,  indique Jean-Louis Beaucarnot dans son ouvrage  Nos familles dans la Grande Guerre ; dans les communes rurales c’était le rôle du maire que d’aller porter « avec tous les ménagements désirables » la funeste nouvelle. On rapporte que certaines mères s’évanouissaient à la seule vue du maire s’approchant de leur domicile !

A partir de cette annonce on cessait de trembler et on commençait à pleurer.

Quelques jours après le 20 mai ce fut le tour de Louis et de Félicie Mühr de prendre pour le reste de leurs jours le deuil de leur fils unique.

A la Toussaint 1915, ils se rendirent sur sa tombe à Vignot, comme en témoigne une carte postale adressée à leurs cousines Marie et Adèle.

 

cp pelerinage r

 

cp pelerinage v_0001

 

 

Vers cette époque fut éditée une image pieuse à la mémoire de Léon ; celle-ci comporte à son verso un florilège de citations destinées à la consolation des familles croyantes, dont faisaient partie les parents de Léon.

image Leon r_0002image Leon r_0003

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>